Récupérer l’eau de pluie, c’est tendance!

Mis à jour le
13/4/24

Cette économie d’argent et d’eau potable séduit de plus en plus. La preuve: les ventes de citernes explosent en Suisse depuis 2-3 ans. Plusieurs systèmes existent sur le marché. D’une part, les récupérateurs d’eau de pluie, qui consistent le plus souvent en un réceptacle installé directement sous les gouttières pour récupérer l’eau qui ruisselle des toits. Ces réservoirs, de forme et de tailles divers, souvent décoratifs, sont équipés d’un robinet, ce qui permet d’utiliser directement l’eau de pluie pour arroser le jardin ou nettoyer les surfaces extérieures. D’autre part, plus sophistiquées et coûteuses, les cuves à enterrer ou installées dans le sous-sol du bâtiment, sont de contenance plus importante et permettent de raccorder le système directement aux machines et chasses d’eau de la maison et d’effectuer ainsi des économies importantes en eau potable.

Le système choisi dépend des besoins en eau (arrosage du jardin, usage domestique ou les deux), de la taille du foyer, de la surface du terrain et du toit. Pour ce dernier point, la pente et le style de tuiles ou de couverture a une incidence sur l’efficacité. Un filtre permet de retenir les particules de suie, pollen ou poussière emportées par l’eau. L’eau obtenue n’est pas pour autant propre à la consommation. 

La mise en place d’un système de récupération d’eau nécessite de bonnes connaissances techniques, c’est pourquoi de nombreuses personnes préfèrent faire appel à des professionnels. L’installation nécessite par la suite des contrôles réguliers par exemple sur l’étanchéité des raccordements ou l’aspect et l’odeur de l’eau dans la citerne. Le réservoir doit également être nettoyé tous les 5 à 10 ans, selon les instructions du fabricant.

Pour encourager ces mesures, valoriser la ressource et diminuer les effets sur les rejets dans les cours d’eau, la Commune d’Echandens offre une subvention s’élevant à 30% du coût pour l’achat (montant maximum de 1000 fr.) et l’installation d’un récupérateur des eaux de pluie externe. 

Astuce: La cuve de récupération d’eau de pluie doit être opaque et placée dans un lieu ombragé afin de ne pas surchauffer et d’éviter la prolifération de bactéries et algues. 

Ça bouge au niveau politique

En 2023, une motion a été déposée au Parlement fédéral pour rendre obligatoire l’utilisation de l’eau de pluie pour certains usages comme l’arrosage ou les toilettes. Si le Conseil fédéral estime dans sa réponse qu’il n’est pas nécessaire de régler l’utilisation des eaux de pluie au niveau de la loi, les signataires de la motion expliquent qu’au-delà des enjeux posés par la rareté de la ressource, il s'agit aussi d'un gaspillage énergétique et de deniers publics, l'eau potable exigeant un traitement important (purification, pompage, acheminement) coûteux et énergivore. 

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