Les joies des haies indigènes et vivantes!
Dans une commune disposant de nombreuses habitations individuelles comme Echandens, les haies sont légion. Les thuyas, bambous et laurelles, tous exotiques, poussent vite et permettent d’offrir de l’intimité par rapport à la rue ou les voisins. Mais une haie faite d’une seule variété – non indigène de surcroît – offre très peu de nourriture aux oiseaux et à la petite faune. Alors qu’une haie constituée de différents arbustes sauvages indigènes fleurit à différents moments de l’année, produit des fruits et des graines variés, et permet à beaucoup d’espèces – de papillons notamment – d’accomplir leur cycle de vie. De plus de participer à la biodiversité, ces haies offrent aussi de l’ombre pendant les chaudes journées.
Buis, if, houx, troène, charme et hêtre (ces derniers gardent leurs feuilles sèches jusqu’au printemps) offrent en hiver un bon écran visuel. Cornouiller, noisetier, prunellier, etc. produisent des fruits dont certains sont consommables par les humains.
A noter que la plupart des haies, appelées vives ou mélangées que proposent les jardineries sont constituées non pas d’espèces sauvages indigènes, mais de variétés horticoles (cultivars) plus ou moins exotiques et hybrides, et que beaucoup ne produisent pas de fruits. A garder à l’esprit quand il faudra renouveler tout ou partie de la haie.